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L’analyse laisse - t’elle encore une place à la suggestion ?

marie kerdraon




SOMMAIRE



INTRODUCTION



1.QU’EST CE QUE LA SUGGESTION ?



2.LANGAGE, PAROLE ET PSYCHANALYSE


    1. Le sujet ex-siste au Langage ou comment le langage vient au sujet

    2. Langage, Parole et Psychanalyse

    3. Parole vide et parole pleine

    4. Demande, désir et position d’écoute du psychanalyste



3.HISTORIQUE DE L’USAGE THERAPEUTIQUE DE LA SUGGESTION


    1. La théorie du magnétisme animal

      1. F. A. Mesmer

      2. Le séjour à Paris

      3. Le Marquis de Puységur

      4. Joseph Deleuze

      5. Charles de Villiers

      6. Le Général Noizet


    1. De l’hypnotisme à l’hypnose

      1. James Braid

      2. L’école de Nancy : Liébeault et Bernheim

      3. Charcot et l’école de la Salpetrière

4.FREUD : DE L’HYPNOSE A LA DECOUVERTE DU TRANSFERT


    1. Les années de formation : Freud et l’hypnose

      1. Freud et Charcot : le séjour à la Salpetrière

      2. Freud et Breuer : La cas Anna O.

      3. Le Cas Emmy Von N et la cure cathartique

      4. Freud et l’école de Nancy

      5. Freud et l’hypnose


    1. Abandon de l’hypnose et découverte du transfert

    2. De la méthode cathartique à la technique psychanalytique

    3. Evolution de la notion de transfert dans la pensée freudienne

    4. Hypnose, transfert et suggestion



5.LE TRANSFERT ET LE SUJET - SUPPOSE – SAVOIR

j

    1. les conditions d’émergence du transfert : le sujet-supposé-savoir

    2. Le transfert : de Freud à Lacan : de l’amour au désir

    3. Le transfert sans effet de suggestion ?

    4. Savoir et vérité

    5. Le rôle de l’analyste



  1. LES MOYENS D’INTERVENTIONS DU PSYCHANLYSTE : EXEMPT DE SUGGESTION ? FONCTION ET VALEUR DE L’INTERPRETATION DANS L’ANALYSE


    1. Les mises en garde de Freud qu’en à l’interprétation

    2. Constructions et interprétations

    3. Des effets de l’interprétation inexacte ?

    4. Evolution du concept d’interprétation dans la pensée lacanienne

      1. La ponctuation

      2. De la ponctuation à l’interprétation allusive

      3. Les trois genres de l’interprétation

      4. L’interprétation qui ne dit rien ?

      5. L’interprétation, le sens, la joui-sens

      6. Savoir et vérité

      7. Transfert et interprétation

  1. L EFFICACITE DE LA PSYCHANALYSE ET LA DIFFERENCE ENTRE PSYCHOTHERAPIE ET PSYCHANALYSE


    1. Psychanalyse et psychothérapie : des points communs

    2. la psychanalyse est à distinguer de la psychothérapie

    3. l’efficacité de la psychanalyse


CONCLUSION



BIBLIOGRAPHIE


ANNEXES

INTRODUCTION



L’analyse laisse - t’elle toujours une place à la suggestion ? La problématique que soulève ce travail pose une question éthique à la psychanalyse. De prime abord, cette question peut paraître sans intérêt, voire même obsolète. En effet, chacun sait que Freud fonda justement la psychanalyse en se détachant des techniques de suggestion et d’hypnose, ceci pour des raisons éthiques et pratiques que nous étudierons. La psychanalyse est fille de la suggestion et de l’hypnose, mais elle est née dans la but de s’en éloigner. De plus, Lacan modifia également la technique analytique, telle qu’elle fut élaborée par l’inventeur de la psychanalyse, afin d’éviter que l’analysé n’occupe que trop la place de « sujet supposé savoir » que lui ménage l’analysant, et de ce fait, incite le patient à s’identifier au moi de l’analyste, ce qui le met en posture de s’aliéner. Cependant, l’actualité récente légitime ce questionnement. En effet, l’amendement Accoyer se propose de légiférer le domaine des psychothérapies. M. Accoyer entend combler le « vide juridique » qui menaçait la sécurité du public. Cette loi sous-entend que pratiquent des charlatans susceptibles de nuire à la santé mentale de leurs patients. Cela revient à dire qu’il existe des « traitements de pure suggestion, où opère le seul ascendant de la « forte personnalité » du praticien »1. En effet, à une époque où l’idéologie marchande et libérale s’impose, la psychanalyse est éminemment critiquée par nos politiciens, pour son mauvais rapport « efficacité – prix ». Cette société tend vers un idéal scientiste où tout doit être évalué, contrôlé, ce à quoi ne veut évidemment pas répondre la psychanalyse, car la souffrance psychique n’est pas un objet mesurable. Et même, lorsqu’en se référant aux critères habituels d’évaluation, ces résultats thérapeutiques sont reconnus, alors on ne les attribuent pas à la méthode elle-même, mais à un mystérieux facteur affectif sous - jacent : l’influence hypnotique. Il me semble donc important d’interroger le rapport entre analyse et suggestion car il permet, en questionnant les fondements de l’analyse, de saisir la valeur des apports lacaniens, et de définir la spécificité de la cure analytique par rapport à d’autres pratiques. De plus, Freud lui-même reconnaissait que le rapport analysant/analysé était de même nature que le lien hypnotique. Dans cette perspective, le transfert n’est il rien d’autre qu’une nouvelle figure de l’hypnose ? En ce sens l’analyse ne serait donc exempt de suggestion. Nous ne posons pas la question de la suggestibilité, que Freud a principalement étudié dans son ouvrage « psychologie des foules et analyse du moi », mais celle de l’existence, dans l’analyse, d’un effet de suggestion entre analyste et patient, ou plus précisément, d’une influence de l’analysé sur l’analysant, et donc sur les progrès ou les échecs de la cure analytique. L’objet de ce TER est d’interroger l’existence de la suggestion dans la psychanalyse, d’évaluer son importance, le rôle qui lui est attribué, les conditions rendant possible sa présence et son action, ainsi que du rapport entretenu entre transfert, hypnose et suggestion. En effet, la suggestion est liée à ce lien affectif spécifique qu’est le transfert se développant dans chaque relation duelle. Pour ce faire, nous commencerons par définir la suggestion. Puis nous étudierons l’origine de la psychothérapie, jusqu’à la découverte, par Freud, du transfert. Nous verrons dans cette partie le lien existant entre suggestion et thérapie, ainsi que la difficulté qu’eurent les praticiens à déceler l’existence du transfert. Nous aborderons ensuite les conditions dans lesquelles Freud fut conduit à abandonner hypnose et suggestion pour, progressivement fonder la méthode analytique. Ensuite, nous interrogerons les conditions qui permettent l’émergence de la suggestion, à savoir le transfert et l’interprétation, et en quoi les apports lacaniens éclairent cette problématique. Enfin, nous terminerons ce travail en posant la question de ce qui fait l’efficacité de la psychanalyse et en quoi elle se différencie de la psychothérapie.




Qu’est ce que la suggestion ?



Avant d’aborder la question de sa présence dans l’analyse et de son impact, il s’agit de définir ce qu’est la suggestion. Ce terme est apparu en 1174, dans une acception péjorative, et pendant tout le Moyen-Age, est associé aux idées de sorcellerie, d’envoûtement et aux pratiques diabolique : on dénonce les suggestions du démons. Il faudra attendre le XIX ème siècle pour que la suggestion prenne une définition positive. En effet celle-ci se répand en particulier dans le langage médical où le recours à la suggestion est préconisé dans le traitement des troubles mentaux par l’école de Nancy, dont les principaux représentants sont Liébeault et Bernheim. Pour ce dernier, elle correspond à « l’influence provoquée par une idée suggérée et acceptée par le cerveau »2. Cette définition est un peu limitée car définir la suggestion par « l’influence d’une idée suggérée » semble quelque peu tautologique, et surtout néglige les aspects affectifs qu’elle recèle. Mais il est vrai que cette notion ne se laisse pas facilement appréhendée, et Freud, à plusieurs reprises, notamment dans les « Essais de psychanalyse » pointera la difficulté à la cerner. Cependant, il distinguera deux formes de suggestions : l’une, directe, correspond à l’influence qu’exerce volontairement, en connaissance de cause, une personne sur une autre. Cette méthode sera très largement utilisée sous hypnose. L’autre, correspond à une influence involontaire exercée sur un individu, et produisant des effets. Freud en donne un exemple dans la conférence « De la psychothérapie », prononcée à Vienne, en 1904 : « sans que nous l’ayons cherché, un facteur lié à la disposition psychique du patient, surgit pour influencer sur tout le processus thérapeutique déclenché par le médecin ; en général, ce facteur favorise la guérison, mais quelquefois il a un effet inhibant. Nous avons appris à donner à ce phénomène le nom de « suggestion » et, comme Möbius nous l’a enseigné, les résultats incertains et que nous déplorons, obtenus dans tant de nos traitements thérapeutiques sont attribuables à l’action perturbente de ce trop puissant facteur »3. Il n’est pas difficile de reconnaître la marque du transfert, mais Freud, à cette époque n’avait pas encore conscience de l’importance de son maniement dans la cure. Il est important de pointer ici le lien étroit entre transfert et suggestion, qui légitime notre problématique :  le transfert ne serait-il autre qu’un effet de suggestion ? Nous répondrons plus tard à cette question, mais la possibilité de la poser nous permet de s'interroger sur la présence opérante de la suggestion dans l’analyse. Dans des termes plus actuels, on peut définir la suggestion comme « l’influence sur le sujet, non reconnue comme telle, de la parole d’un autre investi d’autorité »4. Cette définition comporte différents points qu’il est important de souligner. Tout d’abord, on peut constater que la suggestion ne se laisse pas discerner par le sujet. Elle est opérante à son insu. Le libre arbitre de celui-ci vole en éclat. L’individu n’agit plus en exerçant sa liberté, ce qui suppose la pleine conscience et la pleine raison. A ce titre, la suggestion pose problème et dérange : elle est maniement d’autrui, abus de celui-ci. C’est d’ailleurs pour cette raison éthique que Freud abandonnera la suggestion. Mais, nous savons bien que tout n’est pas conscience et raison. Freud, en révélant l’inconscient a montré que « le moi n’est pas maître dans sa propre maison ». En effet, combien d’actes, de pensées ne sont pas fondés sur le libre arbitre, mais sont le fruit de processus psychiques inconscients ? La suggestion ne s’adresse donc pas à la raison, et n’est pas discernable par le sujet. Cette remarque nous oblige à réfléchir sur la suggestibilité des individus, même s’il ne s’agit pas là l’objet de ce travail. A ce titre, nous reprendrons le point de vue de Pierre Janet, pour qui, un individu « normal » n’est pas suggestible, ou ne l’est qu’extrêmement peu, excepté chez certains sujets, ayant une constitution psychique particulière, les hystériques.5 En effet, « la désidentification imaginaire des hystériques […] les rend particulièrement réceptifs aux influences que l’on exerce sur eux.[…]. Dès lors, l’on sait que la pure suggestion, si elle est effectuée avec conviction et persévérance, peut parfois opérer de spectaculaires remaniements orthopédiques. Nulle mieux que l’hypnose ne met en évidence cette possibilité »6. Comme nous le verrons, les hystériques joueront un grand rôle dans l’histoire de la psychanalyse, car elles constituaient la majorité de la clientèle. Cependant, poser cette affirmation semble discréditer ce travail : si les individus, dans la grande majorité des cas ne sont pas suggestibles, alors l’analyse n’a pas à se soucier des effets de la suggestion. Il est vrai que plus un individu est habitué à exercer sa réflexion et sa volonté, c’est à dire développer son esprit critique, moins il est suggestible. Chez d’autres, au contraire, portés à tout accepter sans difficulté, la suggestion est aisée : ce sont les victimes désignées des charlatans d’aujourd’hui, des sorciers autrefois, de tous les exploiteurs de la misère. On pourrait également résumer ces lignes sous l’angle de la souffrance. Un individu prêt à croire tout et n’importe quoi n’est il pas aussi un individu en souffrance, cherchant des réponses capables de l’apaiser ? Penchons nous sur la position subjective d’un sujet entrant en analyse. Une personne entame une analyse dans le but d’aller mieux. C’est une personne qui souffre et qui n’arrive pas à résoudre seule ses difficultés et qui espère, attend un soulagement. Or, pour que l’individu entreprenne cette démarche, il faut qu’il crédite l’analyste d’un savoir sur lui-même. Le sujet doit considérer que l’analyste en sait plus sur lui, sur son problème que lui-même, et il pense que c’est grâce à ce savoir que l’analyste pourra réaliser ce que cette personne n’arrive pas à faire seule, c’est à dire, résoudre ses tourments et par là, soulager sa souffrance. C’est ce que Lacan formulera sous les termes du « sujet-supposé–savoir ». Sans cette projection sur l’analyste d’un savoir, aucun processus psychique, aucune demande ne se met en œuvre. Or, cette remarque rejoint un des points importants de la définition : pour qu’il y ait influence d’un individu sur un autre, il faut que celui-ci soit « investi d’autorité », c’est à dire soit reconnu comme supérieur ou, pourrait-on dire dans le cas de la situation analytique, soit investi d’un supposé savoir conduisant à un certaine idéalisation de l’analyste et permettant d’enclencher la demande de l’analyse et le transfert. C’est en cela que réside le risque, en analyse, de tomber dans la suggestion, car la position dans laquelle l’analysant positionne son analyste peut le conduire à accepter toute les interprétations de ce dernier, et, à ne pas exercer son libre arbitre. Selon Lacan, la définition de la suggestion se confond avec celle de la situation hypnotique, c’est à dire « par la confusion, en un point, du signifiant idéal où se repère le sujet avec le a »7. Le psychothérapeute comme l’hypnotiseur se trouveraient donc à une place où se conjoignent l’objet cause du désir et cette différenciation de l’Autre que constitue l’idéal du moi.

De plus, comme le soulignait Lacan, si à la suite d’une interprétation, le patient prend conscience de quelque chose, il va confirmer sa croyance que son analyste sait vraiment quelque chose sur son inconscient, et va s’aliéner d’avantage. Le risque, comme on peut le déduire de la définition lacanienne, est que « l’admiration » de s’analyste ne conduise le patient à s’identifier au moi de celui-ci. Processus qui rend éthiquement inacceptable toute cure, et à pour effet de transformer toute interprétation de l’analysé en suggestion immédiatement acceptée par l’analysant. On peut donc dire que c’est cette place de sujet supposé savoir que l’analysant accorde à l’analysé qui offre la possibilité d’existence et d’efficience de la suggestion dans la cure. Dans cette acception, la suggestion recouvre ce que le célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss a nommé « l’efficacité symbolique »8, c’est à dire que la croyance en le fait que le mot a des effets sur celui à qui il s’adresse.


La suggestion peut ainsi être définie comme « l’influence […] de la parole d’un autre investi d’autorité ». Cette citation nous invite à repérer que c’est donc dans l’acte de parole que la suggestion peut opérer : la parole a donc des effets. Or, avant d’interroger la possibilité de la suggestion dans l’analyse, il s’agit d’abord de définir ce qu’est la parole.


BIBLIOGRAPHIE






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      • Ouvrages consultés


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  • Articles, Revues consultés ou cités


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    • « Vous ne dites rien », La Cause Freudienne – Revue de psychanalyse, Paris, Navarin, Seuil, n°32, février 1996.

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    • «La science et la psychanalyse,  Le désir de savoir », Quarto n°56, Bulletin de l’Ecole de la Cause Freudienne en Belgique, Bruxelles, Décembre 1994.

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1 J. A MILLER, « De l’utilité sociale de l’écoute », Le monde, 29/10/2003.

2 H. BERHEIM, «De la suggestion dans l’état hypnotique et dans l’état de veille »,Paris, Doin, 1884, p. 73  

3 S. FREUD, « De la psychothérapie », in « la technique psychanalytique »,Paris, PUF, 2002, p.11

4« Suggestion », in « Dictionnaire de la psychanalyse », Sous la direction de R. CHEMAMA et B. VANDERMERSCH, Larousse, 2002, Poitiers, p.415.

5 « L’identification au trait unaire, qui met en place l’idéal du moi n’a pas pleinement assuré sa fonction discriminante chez le psychotique, c’est une des raisons structurales de son peu de réceptivité à l’hypnose », qui est la forme extrême de la suggestion. MALEVAL J-C, «les psychothérapies des hystéries crépusculaires » in Ornicar n°31, oct-déc 1984, Navarin, p.120-121.

6 Idem , p. 98.

7 LACAN J, Le séminaire, Livre XI, les Quatre Concepts fondamentaux de la psychanalyse », Paris, Seuil, 1973.

8 C. LEVI-STRAUSS, « anthropologie structurale», Plon, Paris, 1973.

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