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00036462




GARCIA Vincent

De la quête de l’un-sensé : le délire en

tant que construction signifiante.

Une dialectique psychanalytique de la

psychose

Mémoire de MASTER professionnel

de psychologie clinique et pathologique

Superviseur de mémoire : Mr Jorge CACHO

Session juin 2005

UFR

des

Lettres

Des

Sciences de l’Homme

Et des

Sociétés

Université Paris 13 Nord Villetaneuse

2

« L’histoire de chaque cas mettra la vérité en évidence et, en confirmant

notre opinion ou en rectifiant notre erreur, elle nous conduira

nécessairement, à travers l’accidentel et l’accessoire,

à la compréhension toujours plus claire de l’essentiel. »

Kraepelin E., in :Introduction à la psychiatrie clinique. 1905

3

Remerciements

Je souhaite remercier sincèrement,

Mr Jorge Cacho mon superviseur de mémoire,

pour sa bienveillance et la disponibilité inconditionnelle

dont il fait preuve à ses étudiants. Nos rencontres ont été

chacune

une expérience saisissante et riche d’enseignement qui

marquera notre pratique.

Je désire remercier amoureusement,

ma fiancée Shirley, dont le réconfort et la tendresse

ont été les sources nécessaires à notre sérénité pendant

l’élaboration de ce mémoire.

4

Sommaire

Préambule......................................................................................................................p 6

Partie théorique

I) De la quête de sens à l’intentionnalité signifiante :

vers une étiologie du délire et sa fonction

dans la paranoïa..................................................................................................... p 7

1) De la signification personnelle à la tentative de guérison :

le délire en tant que construction de l’un-sensé....................................................p

7

1.1) Définition différentielle du délire d’interprétation...........................................p

7

1.2) De la critique de la psychiatrie classique à une

nouvelle nosographie......................................................................................................p 16

1.3) Le paradigme freudien...........................................................................................p 28

2) D’une « topique causale » à la structure : ce que l’enseignement

de Lacan nous révèle....................................................................................................p 31

2.1) Du rapport de la personnalité à la paranoïa...................................................p 31

2.2) De l’imaginaire au symbolique : ce que l’assomption moïque au

« Je » met en lumière......................................................................................................p

44

2.3) La transformation du signe au sens : de la forclusion

du Nom-du-Père à la métaphore délirante................................................................p

58

Partie clinique

II) D’une rencontre transférentielle à l’intelligibilité

du cas : un questionnement clinique ..................................................p 75

5

1) Bastien : une bascule signifiante............................................................................p 76

2) Svetlana et la question de la lettre..........................................................................p

83

III) Ouverture et conclusion......................................................................p 88

Bibliographie...............................................................................................................p 90

Préambule

Le délire, de la psychiatrie classique à l’invention de la psychanalyse est une

conception de l’être parlant tout à fait singulière et revêt une dialectique tout aussi originale

selon les théorisations. L’angle du regard abordant le « fou » où sujet de la folie nous révèle

les coordonnées qu’il tente d’établir à l’égard d’un monde devenu pour lui insensé et dont le

travail du délire vient circonscrire une réponse possible à ce vide signifiant dans l’un-sensé

c’est-à-dire qui fait sens pour celui qui l’énonce.

Le processus délirant, avancerons-nous, est une quête de sens se caractérisant selon la

position du sujet psychotique sur « l’échelle des délires » par un rapport singulier au langage

et aux signifiants. Le délire par son fondement est une tentative de stabilisation eu égard au

déferlement du signifiant qui ne renvoie qu’à un signe énigmatique. Il serait dès lors une

réponse à ce trou béant a-signifiant face auquel le psychotique se trouve en a-pesanteur, sans

repère et par lequel il s’efforcerait de donner sens.

La conception dialectique élaborée dans le cadre de ce mémoire résulte de notre

expérience clinique et notre choix paradigmatique psychanalytique. Nous nous proposons

ainsi d’étudier et questionner les apports théorico-cliniques de certains auteurs qui ont

marqué leur temps par un dire radicalement autre et tenter de mettre en exergue cette position

fascinante que le sujet psychotique s’engage à élaborer, à travers son travail signifiant.

Par ailleurs, nous ne prétendons pas à la clarté que nous aurions souhaité mais désirons

mettre en lumière ce que du délire psychotique nous renseigne quant au dire du sujet dans la

psychose. Ainsi, nous nous attacherons à exposer de manière critique les avancées théoriques

contemporaines d’une nouvelle préhension du sujet.

6

Cet abord se manifestera par l’attrait que représente les conceptions de la psychiatrie

classique du 19ème et 20ème siècles notamment, de même que les théorisations

psychanalytiques de Freud dans une certaine mesure et Lacan.

La restriction de notre champ d’investigation se justifie, nous semble-t-il, par notre désir

d’approcher au plus près la vérité du sujet et son dire, par le souci qui est le notre d’exposer

la pensée des auteurs et sa portée.

I) De la quête de sens à l’intentionnalité signifiante : vers

une étiologie du délire et sa fonction dans la paranoïa

Il est judicieux de porter notre attention aux conceptions des psychiatres

classiques dont nous bénéficions de toute la richesse clinique et des théorisations corrélatives.

L’enrichissement conceptuel que nous tirons de leurs travaux est sans égal quant aux

remarques et critiques qu’ils génèrent, ce qui nous autorisera avec les aspects soulevés par

Sérieux et Capgras de porter un regard décisif sur l’abord psychiatrique du délire et sa

fonction signifiante. Nous pourrons dès lors introduire le paradigme freudien du délire en tant

que tentative de guérison selon la diachronie de sa pensée.

Par ailleurs, l’étude étiologique de la paranoïa selon les époques et courants théoriques revêt

le fil conducteur princeps des principales conceptualisations du délire que nous proposons de

suivre à certains égards.

1) De la signification personnelle à la tentative de guérison : le délire en

tant que construction de l’un-sensé

1.1) Définition différentielle du délire d’interprétation

Les apports précieux des théorisations de Paul Sérieux (1864-1947) et Joseph

Capgras (1873-1950) (auteurs que nous avons décidé d’étudier plus particulièrement),

consistent à la distinction d’une entité nouvelle : le délire d’interprétation1. Cette psychose

7

systématisée chronique non-hallucinatoire nécessite une nosographie autonome, justification

que nous allons expliciter.

En effet, il est important selon les auteurs d’étudier les syndromes et l’évolution des troubles

morbides ainsi que leurs causes et genèses car la seule considération symptomatique des

idées délirantes ne conduit qu’à l’instauration de classifications nosographiques peu

fécondes. C’est pourquoi ils vont en proposer une nouvelle eu égard aux troubles morbides

psychotiques dont les « délires systématisés » ne revêtent qu’une forme non paradigmatique

car pouvant se rencontrer au début comme au cours de pathologies diverses.

1. Sérieux P. et Capgras J., Les folies raisonnantes. Paris, Alcan, 1909.

C’est ainsi qu’ils différencient :

Ø les « délires aigus ou secondaires » des « délires systématisés chroniques » d’une part,

Ø les « délires systématisés chroniques » en tant que psychose « acquise ou

constitutionnelle » d’autre part.

Les délires aigus ou secondaires sont caractérisés par « le polymorphisme et le

défaut de coordination des idées délirantes, la coexistence de symptômes d’excitation, de

dépression ou de confusion » et ont une étiologie organique ou toxique. Ces délires révèlent

selon les auteurs, la dégénérescence, la folie intermittente ou la démence précoce.

Les « délires systématisées chroniques » sont divisés dès lors en deux groupes :

Ø Le premier est constitué des « psychoses acquises » qui altèrent la personnalité du sujet

jusqu’à la démence.

Ø Le deuxième, à savoir les « psychoses constitutionnelles » qui ne modifient pas la

personnalité mais une exagération ne tendant pas vers une affaiblissement intellectuel.

C’est à partir de ce groupe qu’une entité nosographique nouvelle se crée c’est-à-dire une

« psychose chronique à base d’interprétations délirantes ou délire d’interprétation »2.

Les auteurs différencient ces psychoses constitutionnelles chroniques avec délire

d’interprétation par le fait que celles acquises reposent sur des « troubles sensoriels » plus ou

moins permanent tandis que tous les cas de délire d’interprétation sont à base

d’interprétations délirantes. Les hallucinations ne jouant pratiquement aucun rôle.

Pour établir cette nosographie nouvelle Sérieux et Capgras vont définir les aspects

nosologiques différentiels de l’idée délirante et l’interprétation délirante.

8

Ils définissent en effet l’interprétation en tant que « raisonnement faux ayant pour point de

départ une sensation réelle, un fait exact, lequel, en vertu d’associations d’idées liées aux

tendances, à l’affectivité, prend, à l’aide d’inductions ou de déductions erronées, une

signification personnelle pour le malade, invinciblement poussé à tout rapporté à lui »3.

De plus, l’interprétation délirante se distingue de l’hallucination et l’illusion en tant qu’ils

sont des troubles sensoriels, le premier étant une « perception sans objet » et le deuxième

une « perception inadéquate à son objet ». Toutefois, l’illusion est limitée dans cette

définition en tant qu’ « erreur du sens » pour restreindre la définition du délire en tant

qu’ « illusion mentale » couramment employée. De même, en ce qui concerne

l’interprétation délirante comme « hallucination » : si un malade prétend avoir entendu des

mots nous disent les

2. Ibid, p.2.

3. Ibid, p.3.

auteurs, ceux-ci ont en effet été prononcés, ils ne font donc que confondre ce qui est de

l’ordre de l’interprétation délirante de l’hallucination qui est un trouble sensoriel. Ainsi,

« l’interprétation délirante diffère de l’idée délirante, conception imaginaire, créée de toutes

pièces ou, du moins, non déduite d’un fait observé »4. Ces psychiatres se fondent le postulat

en tant que l’interprétation délirante a un point de départ exact, de même que l’idée délirante

est erronée jusque dans son fondement c’est pourquoi « l’interprétation délirante est en

quelque sorte à l’idée délirante ce que l’illusion est à l’hallucination »5.

Qu’est-ce qui est de l’ordre du délire ou de la réalité ?, interrogation posée lorsqu’ils

établissent une comparaison entre l’interprétation fausse de celle délirante que nous pouvons

présenter comme suit :

Interprétation fausse Interprétation délirante

1) L’erreur est rectifiable, isolée, 1) Incorrigible, tend à la diffusion, le rayonnement

circonscrite s’associe à des idées analogues et s’organise en

systèmes.

2) Le moi n’est pas objet. 2) Le moi pour objet, caractère égocentrique.

3) Erreur sans répercussion corrélative 3) Interprétation délirante tend à se réaliser,

sur le sujet et son activité, reste souvent oriente et domine l’activité.

9

théorique.

4) L’erreur apparaît sur un cerveau normal. 4) L’interprétation sur un terrain pathologique.

5) Pas de lésion de la personnalité. 5) Personnalité altérée.

Dès lors, Sérieux et Capgras se posent la question d’une nosologie délimitant le normal du

pathologique : « Suffirait-il de dire que l’interprétation délirante est absurde et inacceptable

pour les gens sains d’esprit ? »6. Ils répondent par la négative car « le nombre

d’interprétations délirantes, plus vraisemblables que maintes erreurs, ont entraîné

l’adhésion de personnes sensées et intelligentes »7.

4. Ibidem.

5. Les auteurs se réfèrent ici au psychiatre classique Régis.

6. Ibid, p.4.

7. Qu’en est-il de l’ampleur de la propagation de la pensée nazie et la « solution finale » de la seconde Guerre Mondiale ?

Par ailleurs, les auteurs soulignent que ce jugement affectif se rencontre dans d’autres formes

de psychose et dans les « états passionnels » notamment. C’est pourquoi, les interprétations

délirantes ne permettent pas de caractériser une entité morbide à elles seules.

Ainsi, le délire d’interprétation en tant qu’entité morbide ou psychose

systématisée chronique se définit par :

1) La multiplicité et l’organisation d’interprétations délirantes.

2) L’absence ou la pénurie d’hallucination, leur contingence.

3) La persistance de la lucidité et de l’activité psychique.

4) L’évolution par extension progressive des interprétations.

5) L’incurabilité sans démence terminale.

En effet, cette « psychose fonctionnelle » trouve son origine dans une « prédisposition

psychopathique », d’anomalies des fonctions supérieures cérébrales autrement dit dans le

« développement des centres cérébraux d’association qui tiennent sous leur dépendance les

perversions du jugement, les lacunes du sens critique, les troubles de l’affectivité (---) le

délire d’interprétation relève essentiellement d’une malformation congénitale, bref de la

dégénérescence »8.

Dès lors, les délires d’interprétations sont à ranger parmi le groupe des « folies

10

raisonnantes » : le sujet conserve en effet une vivacité d’esprit et une capacité à défendre ses

convictions en dehors de « délire partiel ». C’est pourquoi, les « interprétateurs » ne sont

pas des aliénés (alienus : étranger) car ils conservent des relations avec leur milieu, ont un

aspect normal, s’exprimant de plus de façon raisonnable et ayant des associations d’idées

normales et des souvenirs fidèles selon les auteurs. Ainsi, les « interpréteurs » ont une

intelligence fine, intacte et peuvent vivre sans se faire remarquer. Toutefois, précisent les

psychiatres, ils vivent internés en raison de leur impulsivité et de leur caractère dangereux et

non en raison de leurs idées délirantes.

L’effort de Sérieux et Capgras à caractériser cette psychose systématisée chronique, le délire

d’interprétation en une entité nosologique autonome reflète leur souci clinique d’une

intelligibilité de la pathologie se différenciant ainsi de la stricte considération du signe c’està-

dire du symptôme. Dans cette optique conceptuelle, ils critiquent la psychiatrie française

d’alors qui intègrent les « faits cliniques correspondant au délire d’interprétation (---)

restent

8. Ibid, p.5.

dispersés dans des groupements nosologiques divers, suivant la prédominance de tel

symptôme »9. Ils critiquent ainsi la classification nosographique de l’époque et la confusion

qui en résulte quant à la bonne identification de la pathologie. C’est pourquoi leur critique

peut se formuler ainsi « croit-on – constater l’existence de troubles sensoriels, on les classe

de systématisés hallucinatoires. Si des réactions agressives, des revendications acharnées

surviennent on diagnostique « folie des persécutés-persécuteurs ». Enfin on attribue à la

dégénérescence mentale les cas dont on ne peut contester l’originalité »10.

Ils soulignent d’autre part que les « interprétateurs » constituent une entité homogène et doit

être distingués des délirants hallucinés notamment. De même que la « folie des persécutéspersécuteurs

» englobe une hétérogénéité de symptômes dont l’unicité est à remettre en

question. Cette folie comprend entre autres interprétateurs « ceux qui, prompt à l’attaque, ne

cessent de poursuivre leurs prétendus ennemis ; - tout en laissant de coté les interprétateurs

résignés, sans réactions agressives »11. Il en est de même pour ceux « sous l’empire d’une

idée obsédante (qui) emploient toute leur intelligence et toute leur activité normale, non pas

à la construction d’un roman délirant, mais à la satisfaction de leur passion morbide » et qui

relèvent du « délire de revendication »12.


Bibliographie

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91

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Payot, 1981.

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92

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- Lacan J., Les formations de l’inconscient, séminaire du 15 janvier 1958. In Ecrits.

Paris, Seuil, 1966.

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- Sérieux P. et Capgras J., Les folies raisonnantes. Paris, Alcan, 1909.

93


 

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