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NOTE CLINIQUE

DU MUTISME DE LA MERE DEPRESSIVE
AU QUESTIONNEMENT INCESSANT DE L'ENFANT :

SIMON, l'ENFANT SYMPTOME

par ASSAYAG RACHEL


LE CADRE D'OBSERVATION DE SIMON  :

Depuis près de 6 mois j'effectue mon stage de licence de psychologie clinique au sein d'un SESSAD (service d'éducation spécialisée et de soins à domicile) rattaché à la DASS situé dans une école du 20 ème arrondissement de Paris.

Ce SESSAD a pour vocation l'intégration scolaire d'enfants dits handicapés mentaux âgés de 6 à 11 ans et propose à la fois un suivi scolaire par des institutrices et des aides éducatrices dans deux Clis et des prises en charge thérapeutiques assurées par une psychologue, une orthophoniste, une psychomotricienne.

Des activités sportives et des ateliers hebdomadaires sont aussi organisés et encadrés par un personnel qualifié.

Il m'a été proposé de suivre et d'observer des enfants dans le cadre des activités scolaires dans un premier temps puis la psychologue m'a autorisé à prendre en entretien individuel quelques enfants afin d'établir des bilans de leurs acquisitions.

La classe dans laquelle j'ai été rapidement intégrée est composée d'enfants dont les pathologies sont diverses : autisme, nanisme avec retard scolaire, l'hyperactivité et troubles graves du comportement, trisomie, et handicap moteur et mental très sévère.

Mon intérêt s'est toutefois plus particulièrement porté sur un enfant que nous nommerons Simon qui contrairement aux autres n'est pas né avec une pathologie génétique ou chromosomique ni n'a subit d'accident de type cérébral durant son enfance.

Mon observation de Simon qui est âgé de 7 ans se fera à la fois dans sa classe, lors des récréations, lors des repas et une relation particulière s'établira lors de nos entretiens quasi hebdomadaires qui seront l'occasion d'observer et d'appréhender un enfant en certains points différents de celui en collectivité.

A l'heure actuelle aucun diagnostic ne figure dans le dossier de cet enfant si ce n'est « important retard global du développement », noté lors de son arrivée au SESSAD, les parents n'ayant apparemment pas fourni de bilans, ni de rapport sur ces différents examens auprès de médecins antérieurs ou postérieurs.

Malgré les démarches auprès de pédopsychiatres, de neurologues, de médecins, les parents n'ont pu jusqu'aujourd'hui mettre un nom sur les troubles dont souffre Simon.

A l'inscription dans ce SESSAD, les parents rencontrent le psychiatre qui autorise ou non l'entrée de l'enfant dans l'association et dans la majorité des cas se sera la seule fois où les parents se verront demander des éléments de la vie de l'enfant ou même des antécédents.

Dans ce système institutionnel à mon goût critiquable, aucun entretien ultérieur avec la psychologue et le personnel soignant ne sera exigé et malheureusement il ne sera que rarement demandé par les parents.

Il en ressort un certain déni de la pathologie de la part des parents qui concrètement déposent leur enfant chaque matin dans une classe, dans une école et ces derniers ne semblent intéressés que par des contacts avec les maîtresses qui ne passent dans la majorité des cas que par un cahier de liaison mis à jour quotidiennement.

Dans ce contexte, la psychologue effectue un travail plutôt restreint, puisqu'elle n'est pas ou très peu informée des évènement de la vie des enfants aussi bien de leur famille que de leurs activités scolaires et extrascolaires.

Bibliographie :

  • Mélanie Klein  :  « Contribution à l'étude de la psychogenèse des états maniaco-dépressifs » (1934) in Essais de Psychanalyse

  • Paul Barrows  :  « les enfants encoprétiques » (1966) in L'enfant, ses parents et le psychanalyste (collectif)


 

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