par Thibault Lawny
L'analyse du processus de formation exige l'exposé du déroulement de cette formation. J'ai donc essayé ici de retracer mon parcours. Ceci dit, ce parcours demande un travail d'introspection presque rétroactif étant donné que je n'ai pas vraiment analysé mes choix au moment où je les ai faits. J'ai surtout essayé de faire au mieux par rapport à ce qui m'était proposé. Je vais donc tenter de vous restituer ce que j'ai compris de ma formation avec le peu de recul que j'ai. J'espère cependant la rendre pertinente et intéressante.
Cette formation que j'ai engagée en 1998 comportait des modules de sociologie, de neuropsychologie, de neurologie, de psychologie sociale, expérimentale, cognitive et clinique, dont le contenu a accru mon intérêt pour les sciences humaines. Ce parcours a donc commencé par une pluralité d'enseignements ayant chacun un référentiel théorique propre. Avant de pouvoir véritablement faire mon choix et désigner la psychologie clinique comme étant mon futur domaine professionnel, j'ai pris connaissance de ces autres disciplines ; néanmoins, aucune n'a éveillé chez moi ce que la clinique avait pu susciter.
Mes préférences n'ont pas eu pas de conséquences immédiates, étant donné que ma formation intégrait des enseignements destinés à donner aux étudiants une vision la plus globale possible. Cette pluralité des enseignements m'a permis de comprendre que l'individu est la somme d'interactions entre l'inné, l'acquis (qui implique un passé et un avenir) et l'environnement (familial, sociologique…).
J'attendais de mes études qu'elles m'aident à mieux connaître le fonctionnement psychique d'un individu (dans la psychologie clinique) plutôt que le fonctionnement d'un individu dans un groupe (dans la psychologie sociale) ou d'un groupe dans une société (sociologie). J'ai donc pu faire mes choix en toute connaissance de cause et j'ai alors privilégié la psychologie clinique en licence. Cette année est décisive dans la formation puisque le choix nous est laissé pour étudier la psychologie clinique au travers d'un premier travail d'étude. Ce travail de groupe portait sur le glissement des rôles au sein de la famille dont un enfant est atteint du cancer ; le sujet de cette étude a été initié par une enseignante spécialiste de la psychologie oncologique.
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